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Romans

Il faut aimer l'intime, le doute, les phrases longues, l'impudeur, les ambiances et les décors pour entrer dans ces romans.

Au-delà de l'histoire, comme dans les photographies, il faut être attentif aux détails et aux sentiments.

Et tenter d'y trouver ce qui n'est pas écrit.

Des romans largement empreints des racines bordelaises et atlantiques.

LES ELEGANTS

(Le temps n'y fera rien)

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"Dans ce mensonge, utile et nécessaire, je me souviens d'un regard. Je me souviens de ce bleu-vert toujours hésitant entre le défi, l'assurance, la douceur et l'inquiétude. â€‹â€‹Je me souviens de ce corps plus grand et plus épais que le mien, stable et rassurant, masculin et fragile. Je me souviens de ses envies et de ses hésitations, des mains tentant à la fois de caresser et de saisir. Je me souviens de sa blondeur, de son allure aristocratique et sportive, du port de ses épaules, du ton posé de sa voix.  Je me souviens de son élégance, de ses propres retenues, des oscillations de sa nuque quand, de dos, il s'étirait comme pour réfléchir. Je me souviens de sa pudeur qui ne cachait rien de ses désirs. Je me souviens surtout du contact électrique de ses lèvres, de ce plaisir soudain à ne plus rien retenir, de se laisser aller quand le cap est franchi, de cette émotion à faire enfin, plutôt que de rêver ou de dire. Je ne me souviens pas qu'un autre n'ait jamais provoqué en moi une telle envie de séduire, de répondre, d'accomplir. Je ne ne me souviens pas d'avoir eu encore une telle facilité à flotter, à m'oublier.  Je ne me souviens pas d'avoir autant aimé."

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Premier  roman de Jules C., LES ELEGANTS est un récit protéiforme qui mêle histoire, photographies originales et playlist musicale pour pénétrer au cœur d'un univers poétique, fragile et téméraire. Un parcours d'initiation sentimentale dans le Bordeaux de la fin des années 1980 et le début des années 1990, entre nuits atypiques et couloirs de Sciences Po, dans le son du Velvet Underground ou d'Etienne Daho. Parution 2021.

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EDITION PREMIUM - TEXTE / PHOTOGRAPHIES - PAPIER 135G​

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LA LIBERTE DES BATEAUX

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"Il a pris le train depuis Bordeaux. Depuis la fin de l’été, il s’était promis de monter jusqu’à Paris pour la voir. Comprendre sa vie. Changer du contexte de l’été et du lac. Comprendre s’il y avait quelque chose d’autre qui se cachait derrière l’été. Tout aurait pu s’arrêter là. En grains de sable sur la peau et dans la mémoire, pour disparaître, sans y prendre garde, comme un bronzage de saison. Car il n’aurait pas dû la rencontrer. C’était
peu probable. Il en a croisé des filles de notaire ou de négociant. Tout avait été mis en œuvre pour sélectionner les lieux et les gens. Souvent ces jeunes femmes aimaient les capitaines mais beaucoup moins les bateaux. Certains sont faits pour se baigner, d’autres pour nager. Certains sont faits pour les plages, d’autres sont faits pour les vents. Aujourd’hui, c’est sur le grand canal de Versailles qu’il décide de mener sa barque. Pas sûr
qu’ Odette ait aimé cette chaloupe. Pas sûr que Julie n’ait pas craint un naufrage. Si elles avaient été là. Mais le petit-fils de Numa, nourri depuis toujours par les vignes, et la presque petite-fille de Georgine, qui n’a jamais dévoilé tous ses mystères, ont ces racines du Médoc en commun. La terre, les bois, l’insouciance d’une époque, l’eau. Dans cette soirée d’automne qui voit le soleil vieillir toujours un peu plus tôt, ils décident de faire d’un crépuscule une aube. Ces enfants du lac croient tous deux à la liberté des bateaux."

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Deuxième roman de Jules C., LA LIBERTE DES BATEAUX s'impose en saga familiale sur un siècle. Dans une série d'instantanés et de moments clés, Jules C, nous emmène des mines du Nord aux vignobles de Bordeaux, en passant par le Paris de Saint Germain des Prés pour raconter la croisée des trajectoires, les coups du sort et la résilience. Un roman sur l'héritage, la transmission et la génétique des sentiments. Parution 2024.

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(c) Jules C . Editions

actualisation MARS 2025

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